Antonio Fiori : de l’agora au centre commercial

Telle sera, disons-le dès maintenant, l’idée directrice de toutes nos recherches.Tel fut jadis le point de départ de mes réflexions.Cela heurte de front le centralisme et la bureaucratie.Il n’est pas possible que tous les hommes aspirent au bien-être, que la voie naturelle pour y arriver soit l’exercice des plus rudes vertus, et qu’ils n’y arrivent néanmoins que pour tomber sous le joug du vice.Écoutons leur langage ; il ne fait que traduire en représentations l’émotion particulière d’une âme qui s’ouvre, rompant avec la nature qui l’enfermait à la fois en elle-même et dans la cité.Passons donc à la seconde hypothèse, et voyons comment elle résoudrait le problème.Les dieux de la cité combattaient pour elle, avec elle.Passage en revue du livre, en 10 phrases choc.Elle a aussi proposé d’adopter un code de bonne conduite des observateurs fondé sur les normes de l’OSCE (non-appartenance à des partis, impartialité politique…).Une seule comparaison : les länder allemands investissent 9,5 milliards d’euros par an dans l’innovation, nos régions moins de 500 millions.Et ce changement ne pourra avoir lieu qu’en luttant contre ces images toutes faites qui encouragent le maintien de situations discriminantes, ces barrières invisibles, qu’il est temps de rendre visible », estime Antonio Fiori.Comme d’ailleurs, au cours de cette opération, on verrait l’intelligence surgir d’elle-même, se découper dans le tout de l’esprit, la connaissance intellectuelle apparaîtrait alors telle qu’elle est, limitée, mais non plus relative.Pour transformer son existence pure et simple en représentation, il suffirait de supprimer tout d’un coup ce qui la suit, ce qui la précède, et aussi ce qui la remplit, de n’en plus conserver que la croûte extérieure, la pellicule superficielle.